Les égarés qui se réclament de l'Islam

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LA REPLIQUE A IBN BAZ

 

Nous lisons dans un magazine appelé Al-Mouslimoun numéro 563 une fatwa, un avis de jurisprudence, affirmant que le tabarrouk, la recherche des bénédictions par ce qui a été en contact avec le corps du Prophète , que ce soit l'eau des ablutions, la transpiration ou les cheveux, est quelque chose de permis chez les compagnons, que Allah les agrée. Ceci est une vérité qui ne fait aucun doute. Voilà maintenant que l'auteur revient là-dessus et se contredit de façon flagrante par une autre fatwa, dans le même article, prétendant que se frotter aux portes, aux murs et aux fenêtres des deux Haram serait une innovation, une bid^ah, qui n'aurait pas d'origine et qu'il serait un devoir de l'abandonner.

Ensuite, nous le voyons porter atteinte au geste de Ibnou ^Oumar qui est un compagnon honorable en disant : "Ce qui a été rapporté de Ibnou ^Oumar, à savoir le fait qu'il a embrassé le minbar est une initiative de sa part sur laquelle ni son père ni les autres compagnons n'ont été en accord avec lui, ceux-là ayant plus de connaissance que lui à ce sujet".

Nous tenons à corriger la grossièreté de toute cette confusion et montrer la vérité, puissent ceux qui ont suivi cette fatwa retourner à la vérité et puisse devenir clair pour eux et pour ceux qui les suivent la gravité de leur parole et ce qu'elle induit de nuisance, d'atteinte portée aux compagnons et à ceux qui les ont suivis, ceci est effectivement une atteinte à la religion.

Nous disons et c'est à Allah que nous demandons la réussite : " La parole de Bin Baz n'a pas de sens : lorsque Ibnou ^Oumar a embrassé le minbar en recherchant les bénédictions, en faisant le tabarrouk, ceci est bien l'acte d'un compagnon. Est-ce que Bin Baz a pu prouver qu'un seul des compagnons le lui a renié ? Ou bien aurait-il osé juger mécréant Ibnou ^Oumar ? De même, personne chez les compagnons n'a renié à son père, ^Oumar Ibnou l-Khattab, le fait qu'il a coupé l'arbre de Ar-Ridwan !! Voici l'acte d'un compagnon et voilà l'acte d'un compagnon que les autres n'ont pas reniés. Quant au reniement du groupe des wahhabites, c'est du vent. Non seulement les wahhabites ne font pas partie des compagnons, mais ils les contredisent malgré leur prétention d'être Salafites. En effet, les compagnons se frottaient au minbar sur lequel se tenait le Prophète et au pommeau sur lequel le Prophète posait sa main honorée, comme nous allons le montrer 'in cha'a l-Lah.

Il en est de même au sujet du partage des cheveux, rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim du hadith de 'Anas. Ainsi, dans la version de Mouslim, il a dit : " Lorsque le Prophète eut lancé les cailloux à la Jamrah, qu'il eut égorgé l'animal sacrifié et qu'il se fut rasé, il a tendu au coiffeur le côté droit de sa tête pour qu'il la rase. Ensuite, il appela Abou Talhah Al-'Ansariyy et lui en donna des cheveux. Ensuite, il rasa le restant des cheveux et les donna à Abou Talhah en lui disant ce qui signifie : "Partage-les entre les gens."

Dans une autre version : "Il a commencé par le côté droit de sa tête et a réparti les cheveux un à un et deux par deux entre les gens. Puis, il a désigné le côté gauche de sa tête, c'est-à-dire : "rase" et il a fait la même chose. Puis il a dit ce qui signifie : "Viens par-ici Abou Talhah" et il a donné les cheveux à Abou Talhah. Dans une version, le Prophète a dit au coiffeur : "ha" désignant de sa main le côté droit de sa tête, il a alors partagé ses cheveux entre ceux qui étaient proches de lui. Puis, il a montré au coiffeur le côté gauche, celui-ci le lui a rasé et il l'a donné à 'Oummou Soulaym. fin de citation

Le sens de ce hadith est qu'il a fait distribuer lui-même une partie de ses cheveux aux gens qui étaient proches de lui. Il en a donné une partie à Abou Talhah pour qu'il les partage entre eux et il en a donné une partie à 'Oummou Soulaym.

En cela, il y a une preuve que le tabarrouk par les traces du Messager de Allah est permis, parce que les cheveux ne se consomment pas. Ils sont pourtant utilisés pour autre chose que pour la nourriture.

Le Messager a ainsi montré à sa communauté le tabarrouk par ses traces, toutes ses traces, même ce qui est issu de sa bouche. Ainsi certains ont pris un cheveu, d'autres deux cheveux, et il n'a partagé ses cheveux que pour que les gens fassent le tabarrouk par ses cheveux. Ils ont donc fait le tabarrouk par les cheveux du Prophète pendant sa vie et après sa mort jusqu'à nos jours.

Notre maître Abou 'Ayyoub Al-'Ansariyy, que Allah l'agrée, lui qui est l'un des compagnons les plus connus, celui chez qui le Messager est descendu lors de son émigration de La Mecque à Médine, Abou 'Ayyoub Al-'Ansariyy donc un jour était venu auprès de la tombe du Messager de Allah . Il avait posé son visage sur la tombe du Prophète pour le tabarrouk, pour la recherche des bénédictions, al-barakah, et par sentiment de tendresse et de manque envers le Prophète. Cela a été rapporté par l'Imam 'Ahmad d'après Dawoud Ibnou Abi Salih qui a dit : "Marwan était venu un jour et trouva un homme posant son visage sur la tombe, il dit alors : Es-tu conscient de ce que tu es en train de faire ? Abou 'Ayyoub lui fit alors face et lui dit : oui, je suis venu auprès du Messager de Allah et non pour la pierre. J'ai entendu le Messager de Allah dire :

))لا تبكوا على الدين إذا وليه أهله ولكن ابكوا عليه إذا وليه غير أهله((

ce qui signifie : "Ne vous attristez pas pour la religion si des gens dignes de cette responsabilité s'en chargent, mais attristez-vous pour la religion si d'autres que les gens qui en sont dignes s'en chargent" [rapporté par Ahmad et At-Tabaraniyy dans Al-Kabir et Al-'Awsat].

Al-Boukhariyy a rapporté dans son Sahih d'après Al-Bara' qu'il a dit : "Le Prophète s'était assis sur le bord du puits, il a demandé de l'eau, il s'en est rincé la bouche puis a rejeté cette eau de sa bouche dans le puits", ceci pour laisser dans sa communauté de l'eau bénie par les traces du Prophète ".

Quant à la parole de Ibnou Baz lorsqu'il a prétendu que se frotter aux portes, aux murs, et aux fenêtres est de la grande association, ach-chirkou l-'akbar , la riposte à lui faire, c'est que l'Imam Ahmad Ibnou Hanbal, que Allah l'agrée (celui dont Ibnou Baz prétendait suivre le madh-hab) a dit : "Le fait d'embrasser, de toucher le minbar du Prophète et sa tombe par tabarrouk pour se rapprocher de l'agrément de Allah ne comporte aucun mal – ce qui dans la terminologie des savants signifie est recommandé –", rapporté par son fils ^Abdou l-Lah dans le livre "Al-^Ilal wa Ma^rifatou r-Rijal" au tome 2 / page 35. Il a dit ce qui suit : "Je l'ai interrogé (c'est-à-dire son père Ahmad) à propos de quelqu'un qui touche le minbar du Prophète en recherchant la bénédiction, qui fait le tabarrouk en le touchant et en l'embrassant, et qui fait la même chose auprès de la tombe ou ce qui est du même ordre en visant par là le rapprochement de l'agrément de Allah jalla wa ^azz. Il m'a répondu : (la ba'sa bidhalik) il n'y a pas de mal en cela" – c'est-à-dire que c'est une chose recommandée.

Ainsi, la déclaration de Bin Baz qui a interdit ce que l'Imam 'Ahmad a déclaré permis et sa déclaration de mécréance pour celui qui le fait, voilà une véritable innovation d'égarement, bid^atoun dalalah,  sur laquelle personne ne l'a précédé. Au contraire, son jugement dans ce sens de ce que notre maître 'Ahmad a déclaré permis, la voilà la mécréance. Et sa parole que c'est de l'association, la voilà l'association.

De même, Ibrahim Al-Harbiyy à qui l'on a attribué un degré semblable à celui de l'Imam Ahmad Ibnou Hanbal, l'Imam 'Ahmad ayant lui-même ordonné à son fils ^Abdou l-Lah de prendre la science du hadith auprès de Ibrahim Al-Harbiyy, il a dit : "Embrasser la chambre du Prophète ( là où il y a sa tombe) est une chose recommandée". Ceci a été cité par le faqih hanbaliyy Al-Bouhoutiyy.

De même, Ibnou Abi Chaybah dans Al-Mousannaf a rapporté qu'un groupe des compagnons attendaient que la mosquée du Prophète se vide pour aller poser leurs mains sur le pommeau du minbar  (roummanatou l-minbar) et qu'ils invoquaient Allah.

Malgré tout cela, Ibnou Baz déclarait mécréants tous ceux qui se frottent contre la tombe du Prophète et contre le minbar parce qu'il prétendait que c'est de la mécréance sans exception. Alors, sachez que c'est sa parole qui est de la mécréance car en accusant de mécréance tous les musulmans, cette accusation s'est retournée contre lui.

Le Messager de Allah a dit :

))أيما رجل قال لأخيه يا كافر فقد باء بها أحدهما((

ce qui signifie : "Il suffit que quelqu'un dise à son frère : ô mécréant, pour que sa parole retombe sur l'un des deux", et dans une autre version, il a dit  :

))لايرمى رجل رجلا بالفسوق ولا يرميه بالكفر إلاّ رجعت عليه إن لم يكن صاحبه كذلك((

ce qui signifie : "Un homme n'accuse pas quelqu'un d'autre de grand péché ou de mécréance sans que sa parole ne retombe sur lui si son interlocuteur n'est pas comme il le dit". Ces deux hadith sont rapportés par Al-Boukhariyy.

Ce que nous avons mentionné, d'après Abou 'Is-haq Ibrahim Al-Harbiyy qui a dit qu'embrasser la chambre du Prophète (là où il y a sa tombe) est une chose recommandée, ce jugement a été rapporté également par l'élève de Ibnou Taymiyah Ibnou Mouflih Al-Hanbaliyy lui dont Bin Baz prétendait utiliser les paroles comme preuve. Ainsi, par sa parole il a déclaré Ibnou Mouflih Al-Hanbaliyy mécréant. De même tous les autres savants musulmans qui ont déclaré que cela est permis. Cela suffit à Bin Baz comme honte, d'autant plus que Allah maudit celui qui déclare mécréant les musulmans en se basant sur son propre avis. C'est exactement cette voie que Ibnou Baz a suivie ainsi que son groupe des wahhabites. Cela lui suffit à lui et à son groupe comme ignorance, de rendre leur déclaration de mécréance inconditionnelle d'après des choses qui requièrent de distinguer entre telle et telle situation.

Quant à la question de la prosternation qu'il a citée, cette prosternation pour les gens ne mène pas toujours celui qui la fait à la mécréance. On dit seulement que c'est quelque chose d'interdite dans la Loi de Mouhammad. On ne dit pas que c'est de la mécréance sans distinguer les cas. En effet, il a été confirmé que Mou^adh Ibnou Jabal, que Allah l'agrée, s'est prosterné pour le Prophète qui lui a dit : ((؟ ما هذا)) ce qui signifie : Qu’est-ce que cela ?” Il lui a répondu : “J’ai vu les habitants du Cham se prosterner pour leurs chefs”. Le Prophète lui a répondu :

)) لو كنت ء امر أحداً أن يسجد لأحد لأمرت المرأة أن تسجد لزوجها((

ce qui signifie : "Si j'avais eu à ordonner à quelqu'un de se prosterner pour quelqu'un d'autre, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner pour son mari", rapporté par Ibnou Hibban dans son Sahih et par d'autres que lui.

C'est comme si Bin Baz avait voulu corriger les compagnons et les savants des musulmans de ce qu'ils auraient ignoré selon sa prétention. Nous recherchons par Allah la protection contre les dérapage de la langue et les corruptions du cœur. Bin Baz n'a donc pas pu prouver que se frotter à la tombe du Prophète ou à la tombe d'autres que lui parmi les saints de Allah, à partir de ce qu'a rapporté un Imam digne de ce nom, serait de l'association, de la grande association.

Sachez aussi, que lorsque Bin Baz attribue à Allah ta^ala le corps et qu'il déclare mécréant une foule innombrable de musulmans, qu'ils fassent partie des gens du Salaf ou du Khalaf, il est tombé lui-même sous le coup de la parole de Abou Ja^far At-Tahawiyy qui a dit dans son livre écrit pour démontrer la croyance des musulmans du Salaf dont il faisait partie, croyance suivie par les musulmans du Khalaf jusqu'à notre époque : "Celui qui qualifie Allah par une des significations des humains est devenu mécréant."

Bin Baz est donc comme l'un de ses prédécesseurs qui en descendant des marches d'un minbar a dit explicitement : "Allah descend comme je descends." Nous n'avons pas besoin de nous forcer à vous le nommer car sans doute le reconnaîtrez-vous. Beaucoup de gens qui sont véritablement associateurs accusent à tort les musulmans d'être des associateurs.

D'autre part, par sa fatwa, Ibnou Baz a accusé les emblèmes de ceux qui pourtant suivent ses idées, ceux qui se font appeler les Salafites, il les a accusés d'être des associateurs, en plus du fait qu'il a également accusé les compagnons du Prophète d'être des associateurs. Tel est donc le sort de Ibnou l-Qayyim l-Jawziyyah, l'élève de Ibnou Taymiyah, dans son livre qu'il appelle Jala'ou l-'Afham. Il rapporte d'après Nabih Ibnou Wahb, que Ka^b était rentré pour aà l'assemblée de ^A'ichah, que Allah l'agrée. Le Messager de Allah ayant été mentionné, Ka^b a dit : "Il n'y a pas une aube qui se lève sans que soixante dix mille anges descendent jusqu'à ce qu'ils entourent la tombe, frappent de leurs ailes la tombe et fassent des invocations en faveur du Prophète jusqu'au soir, puis ils remontent tandis que soixante dix mille autres descendent jusqu'à ce qu'ils entourent la tombe, frappent de leurs ailes la tombe et fassent des invocations en faveur du Prophète ". Soixante dix mille de nuit et soixante dix mille de jour jusqu'à ce que la terre se fende pour lui, il sortira alors accompagné de soixante dix mille anges joyeux annonçant la bonne nouvelle."

Ibnou l-Qayyim a rapporté ceci en disant que c'est une bonne chose, sans le renier ni le réfuter.

Ainsi, par sa fatwa Bin Baz a déclaré mécréant Ibnou l-Qayyim, puisqu'il a approuvé le fait qu'il n'y a aucun mal à se frotter contre la tombe du Prophète, contrairement à Bin Baz a déclaré mécréant celui qui se frotte contre la tombe du Messager . D'autant plus que par la même occasion Bin Baz a déclaré mécréants les anges, puisqu'ils descendent pour se frotter contre la tombe honorée, aussi bien de nuit que de jour. S'il déclare mécréant ceux qui étaient ses modèles et ses guides, il n'est donc pas étonnant qu'il ait déclaré mécréants les gens pour la simple raison qu'ils viennent se frotter contre la tombe du Prophète élu par tabarrouk – pour avoir les bénédictions –. Son obsession de déclarer mécréant les gens coulait dans ses veines. Que dire aussi des compagnons du Prophète qui ne sont pas uniquement venu se frotter contre sa tombe, mais qui ont aussi frotté leurs visages avec la terre de la tombe, tout comme faisait notre maître Bilal Ibnou Rabah que Allah l'agrée, le mou'adh-dhin du Messager de Allah.

As-Samhoudiyy, dans son livre Wafa'ou l-Wafa' a dit ce qui suit : "Lorsque Bilal, que Allah l'agrée, était venu du Cham pour visiter le Prophète , il était venu auprès de la tombe et s'était mis à pleurer. Il se frottait le visage avec la terre de la tombe. Ceci a été rapporté avec une bonne chaîne de transmission."

Qu'est-ce que Bin Baz avait à redire contre le Mou'adh-dhin du Messager de Allah , qui s'est frotté le visage avec la terre de la tombe du Messager de Allah ? Serait-il allé jusqu'à le déclarer mécréant ? Ou alors craignait-il que les musulmans des quatre coins de la terre ne se retournent contre lui davantage encore ?

   

Vous qui suivez Ibnou Baz, nous vous conseillons, par recherche de l'agrément de Allah ta^ala, de revenir sur la croyance sur laquelle était l'Imam Ahmad, et de ne pas falsifier ce sur quoi il était.

ÔÔ groupe des wahhabites, après avoir été fanatiques de Bin Baz et d'autres imposteurs, attachez-vous à la voie du Messager et à celle de ses compagnons honorés. Cette voie que nous ont montré les Imams de bonne guidée comme Ach-Chafi^iyy, Malik, Abou Hanifah, et Ahmad en ce qui concerne les Lois pratiques, les actes d'adorations, les transactions, et les fondements de la religion. Ces règles ont été écrites et résumées par l'Imam Houjjatou l-'Islam, le Chaykh Abou l-Haçan Al-'Ach^ariyy, tout comme par son contemporain l'Imam Abou l-Mansour Al-Matouridiyy, que Allah leur fasse miséricorde à tous deux.

Même si Bin Baz le déclarait égaré, il n'en reste pas moins que la majorité des mouhaddith qui sont venus après lui se réclament de Al-'Ach^ariyy le Salaf. Car lorsque Bin Baz accuse les 'Ach^ariyy d'égarement, il déclare égarée par la même occasion la majorité des musulmans.

 

Wahhabites ! Comment osez-vous rapporter des hadith de Al-Bayhaqiyy et de ses pairs qui faisaient bel et bien partie des mouhaddith 'ach^ariyy, alors que vous les déclarez mécréants en disant dans vos écrits que parmi les groupes égarés, il y a les mou^tazilah et les 'ach^ariyyah. Les mou^tazilah sont effectivement des égarés qui ont constitué un groupe influent dans le passé mais qui n'existent plus en tant que groupe à l'heure actuelle. Ce n'est pas le cas des 'ach^ariyyah. Nous savons que l'écrasante majorité de la communauté musulmane est 'ach^ariyy, y compris les matouridiyy. En effet ces deux groupes ne font qu'un parce qu'il n'y a pas de divergence entre eux dans les fondements de la croyance. Les quelques divergences qui existent entre eux ne se trouvent qu'au niveau des questions annexes, comme par exemple la divergence qu'il y a eu entre ^A'ichah et Ibnou ^Abbas à propos de la vision que le Prophète a eu de Allah pendant la nuit de l'Ascension (Al-Mi^raj). Ces divergences sont peu nombreuses et ne portent en aucun cas sur les fondements de la croyance.

En résumé, Aah ^azza wa jall nous a débarrassés de Bin Baz qui a contribué à la suite de Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab à fanatiser le groupe des wahhabites contre les musulmans. Il a déclaré tous les musulmans mécréants et tous les savants des musulmans mécréants sur des accusations qui n'ont aucun fondements dans l'Islam. Il a également déclaré mécréants les groupes soit-disant islamiques qui se sont opposés à la tutelle wahhabite et à leurs puissants soutiens. Pour jouer son rôle, lui qui a reconnu lui-même qu'il n'était pas mouhaddith, Bin Baz a bénéficié des énormes moyens mis à sa disposition par la manne pétrolière et les connivences transnationales. Mais tout ceci n'a aucun poids face à la vérité, sauf chez l'ignorant et celui dont Allah a égaré le cœur.

Et Allah sait plus que tout autre.