L'assaut définitif

Contre les Fatwa du Qardawiyy

Les conditions du ijtihad  
 

 

Avant de parler des corruptions de cet homme et d'y répliquer, il est indispensable de présenter un sujet très important, à savoir que le ijtihad – l'extraction des jugements qui n'ont pas fait l'objet de textes explicites – n'est des prérogatives que de celui qui en a vérifié les conditions. Le moujtahid doit ainsi connaître par cœur les ayah des jugements, les hadith des jugements ainsi que leurs chaînes de transmission et les hommes qui composent ces chaînes, ce qui abroge (an-nacikh) et ce qui est abrogé (al-mansoukh), ce qui est général (al-^amm) et ce qui est particulier (al-khass), ce qui est absolu (al-moutlaq) et ce qui est restreint (al-mouqayyad), tout en maîtrisant la langue arabe de sorte à connaître les significations des termes compris dans les textes, conformément à la langue dans laquelle a été descendu le Qour'an. Il connaît également ce sur quoi ont été unanimes les moujtahid et sur quoi ils ont divergé car s'il ne connaît pas tout cela, on ne garantit pas pour lui de ne pas violer l'unanimité de ceux qui l'ont précédée alors que violer l'unanimité est contraire à la religion.

Il est requis en plus de tout cela une autre condition qui est un pilier important du ijtihad, et qui est la maîtrise de l'âme, c'est-à-dire la forte capacité de compréhension et d'assimilation. Il est une condition pour le moujtahid également qu'ils soit ^adl – digne de confiance –, à savoir la sauvegarde des grands péchés et de la persistance sur les petits péchés de sorte à ce qu'ils soient supérieurs en nombre à ses bonnes actions.

Si nous entendons parler de quelqu'un qui prétend être moujtahid et que nous voyons par la suite qu'il contredit l'unanimité des moujtahid, cela est un signe qu'il est imposteur et menteur.

De plus, que l'on sache que les savants se sont accordés que le ijtihad a lieu sur les jugements et non sur les fondements de la croyance. Pour cette dernière, il n'y a pas de ijtihad mais un ittiba^ – suivre et imiter – ce sur quoi était le Messager r et ce que les compagnons ont reçu de lui. Par la suite, les tabi^iyy – les successeurs des compagnons – qui n'ont pas rencontré le Messager de Allah et qui ont suivi les compagnons en ces fondements et ainsi de suite jusqu'à notre époque.

Les compagnons n'ont ainsi pas de divergence concernant les fondements de la croyance, comme la connaissance de Allah et les sujets de la croyance concernant ce qui va avoir lieu dans l'au-delà, comme la foi en l'existence du paradis, de l'enfer, de l'exposition des actes, la balance et autre, et que Allah est le Créateur de toute chose : les corps, les actes apparents des esclaves ainsi que les actes du cœur. Ces fondements n'ont pas fait l'objet de divergence entre les compagnons ni la majorité de la communauté. La divergence peut avoir lieu au sujet des branches.

 

 
 
 

 

Ci-après un ensemble des égarements de cet imposteur, par lesquels il a contredit le Qour'an, la Sounnah et le ijma^ – l'unanimité – de la communauté. Ce n'est qu'une faible part de l'ensemble de ses contradictions qui ont rempli ses livres de corruption.
Il a permis de manger la viande qui n'est pas égorgée !
Il autorise de payer la zakat aux non-ayant-droit !
Son appelation de Allah par des noms que Allah n'a pas donné pour Lui-même.
Il manque de respect envers les prophètes.
Son appel à delaisser l'apprentissage de la religion.
Son éloge des leaders de l'extrémisme et du terrorisme.
Les conditions du ijtihad.
Son accusation de chirk – d'être associateur – envers celui qui visite les tombes des vertueux.
Son assimilation de Allah à Ses créatures.
Son interdiction de tout acte d'adoration innové après le Messager de Allah.
Son interdiction de porter des 'ayah du qour'an pour la barakah.