L'assaut définitif

Contre les Fatwa du Qardawiyy

Son interdiction de tout acte d'adoration innové après le Messager de Allah  
 

Dans son livre qu'il appelle Al-Halalou wa l-Haramou fi l'Islam – Le Licite et l'Illicite dans l'Islam –, en page 42 Al-Qardawiyy dit que tout acte d'obéissance innové après le Messager de Allah est une innovation d'égarement qui est rejetée à celui qui l'a innovée.

La Réplique :

Ces paroles sont contraires au Qour'an honoré et au hadith du Messager de Allah r et ce sur quoi est la communauté dans sa totalité.

Ainsi Allah ta^ala dit dans Son Livre honoré :

وَجَعَلْنَا فِـي قُلُوبِ الَّذِينَ اتَّبَعُوهُ رَأْفَةً وَرَحْمَةً وَرَهْبَانيَّةً ابْتَدَعُوهَا )
 مَا كَتَبْنَاهَا عَلَيْهِم إلاَّ ابْتِغَآءَ رِضْوَانِ اللَّه 
)ِ

[sourat Al-Hadid / 27] ce qui signifie : "Nous avons créé dans les cœurs de ceux qui l'ont suivi une bienvaillance, une miséricorde et un monachisme qu'ils ont innové ; Nous ne le leur avons pas ordonné ; ils ne l'ont fait que par recherche de l'agrément de Allah".

Ainsi cette ayah signifie un éloge de ceux qui étaient de la communauté de ^Iça musulmans croyants qui le suivaient sur l'Islam et le tawhid. Allah ta^ala a fait leur éloge car ils étaient des gens dotés de compassion, de miséricorde et parce qu'ils ont innové un monachisme, c'est-à-dire un abandon des plaisirs. La signification de Sa parole ta^ala :

)مَا كَتَبْنَاهَا عَلَيْهِم(

est que Nous ne le leur avons pas rendu obligatoire mais ce sont eux qui ont voulu par ce monachisme se rapprocher de l'agrément de Allah. Ainsi Allah ta^ala a fait leur éloge pour ce qu'ils ont innové et qui n'a pas fait l'objet d'un texte dans l'Evangile – authentique – ni ne leur a été préconisé par le Messie – ^Iça – par un texte de sa part. Cette ayah est une preuve pour la bonne innovation.

Le Prophète a dit :

((مَنْ سَنَّ فِى الإِسْلامِ سُنَّةً حَسَنَةً فَلَهُ أَجْرُهَا وَأَجْرُ مَنْ عَمِلَ بِهَا بَعْدَهُ مِنْ غَيْرِ أَنْ ينْقُصَ مِنْ أُجُورِهِمْ شَىْءٌ ، وَمَنْ سَنَّ فِى الإِسْلام سُنَّةً سَيِّئَةً كَانَ عَلَيْهِ وِزْرُهَا وَوِزْرُ مَنْ عَمِلَ بِهَا مِنْ بَعْدِهِ مِنْ غَيْرِ أَنْ ينْقصَ مِنْ أَوْزَارِهِمْ شَىْءٌ))

[rapporté par Mouslim] ce qui signifie : "Celui qui instaure dans l'Islam une bonne tradition (sounnah), il en aura la récompense et la récompense de ceux qui la pratiquent après lui sans que rien ne soit diminué de leurs récompenses. Et celui qui instaure dans l'Islam une mauvaise tradition, il se chargera de son péché et du péché de ceux qui la pratiquent après lui sans que rien ne soit diminué de leurs péchés".

Il nous apparaît que ce n'est pas toute innovation qui est un égarement rejetée à celui qui l'a faite. Si l'innovation est en accord avec la Loi, elle est bonne et si elle est contraire à la Loi, elle est égarement.

C'est cela l'avis des savants de l'Islam et celui qui le veut, qu'il consulte leurs livres.

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Ci-après un ensemble des égarements de cet imposteur, par lesquels il a contredit le Qour'an, la Sounnah et le ijma^ – l'unanimité – de la communauté. Ce n'est qu'une faible part de l'ensemble de ses contradictions qui ont rempli ses livres de corruption.


Il a permis de manger la viande qui n'est pas égorgée !
Il autorise de payer la zakat aux non-ayant-droit !
Son appelation de Allah par des noms que Allah n'a pas donné pour Lui-même.
Il manque de respect envers les prophètes.
Son appel à delaisser l'apprentissage de la religion.
Son éloge des leaders de l'extrémisme et du terrorisme.
Les conditions du ijtihad.
Son accusation de chirk – d'être associateur – envers celui qui visite les tombes des vertueux.
Son assimilation de Allah à Ses créatures.
Son interdiction de tout acte d'adoration innové après le Messager de Allah.
Son interdiction de porter des 'ayah du qour'an pour la barakah.